Pour n'en citer que quelques unes, je dirais volontiers : inuit, ingalit, nahane, beaver, blackfeet, cree, montagnais, fox, cherokee, kiowa, pueblo, creek, chocktaw, comanche, papago, miwok, yakima, nez-percés, haïda, delaware, pecos, micmac, assiniboin, apache, pima, zuni, hopi, yokut, etc etc etc
Tous ces noms sont ceux de certains peuples habitant en Amérique du Nord, je ne parle pas ici des peuples d'Amérique du sud. Mais peu importe, car tout ce qui unit les peuples autochtones au travers de la planète est une chose primordiale : ces peuples se considèrent et sont les gardiens de la terre.
Un anthropologue a beaucoup travaillé à essayer de les comprendre. Il s'agit de Larry Zimmerman, qui disait :
« Les autochtones d'Amérique du nord comptent parmi les populations les plus diversifiées culturellement de la planète, mais aussi parmi les plus stéréotypées par les étrangers. Au XVIIIème siècle on les considérait comme des « bons sauvages » tandis que les actuels défenseurs de l'environnement voient en eux les «premiers écologistes ».Les vieux westerns hollywoodiens en faisaient des sauvages assoiffés de sang, alors que le film « danse avec les loups » les présente comme de paisibles victimes du progrès. De nos jours, beaucoup de blancs jugent les sociétés indiennes primitives et archaïques, mais beaucoup d'autres les considèrent comme naturellement sages, proches de la terre et respectueuses de l'environnement.Les indiens ne voient pas d'inconvénient à ce que certains non indiens considèrent leurs cultures comme des modèles à suivre pour sauver la planète, mais ils se méfient de ceux qui récupèrent leur spiritualité pour l'incorporer au système de croyance connue sous le nom de New Age.Les indiens attachent beaucoup d'importance au respect. Pour ce montrer respectueux, les non indiens ne doivent pas fouiller trop profondément dans ce que les indiens tiennent pour sacré, ils ne doivent pas non plus exploiter les croyances indiennes pour leur propre quête de rédemption spirituelle. Ils doivent par contre se garder de croire qu'il savent ce que pensent les indiens. Par exemple les blancs libéraux évitent scrupuleusement le mot indiens alors qu'il paraît tout à fait convenable à beaucoup de autochtones. Le leader activiste Russel Means, explique que le mot indiens était acceptable parce que selon lui Christophe Colomb aurait dit des autochtones d'Amérique qu'ils étaient In Dios (en Dieu) et non pas Indios (habitants des Indes).Pour faire preuve de respect, les non-indiens, doivent admettre que les Indiens ont leurs propres moyens d'investigation du monde, différent de ceux qu'utilisent les sciences occidentales, mais tout aussi valables ; et qu'ils sont en droit d'ignorer les théories scientifiques relatives à leurs origines, qui contredisent leurs traditions orales, probablement millénaires. Bien sûr, les indiens n'ont pas le monopole de la vérité en ce qui les concerne. Cependant, les non indiens doivent comprendre que leurs propres connaissances ont des limites : il leur est possible de connaître les indiens, mais ils ne peuvent pas savoir ce que signifie être un indien.Les populations autochtones de l'Amérique du nord ne sont pas seulement des survivances du passé, elles sont également incluses dans le monde moderne. Leur culture possède une richesse, une souplesse et des capacités d'adaptation qui ne peuvent être en aucun cas traduites par de grossiers stéréotypes. Ce sont précisément ces qualités qui leur ont permis de survivre au traumatisme de cinq siècles de génocide. »
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1- Histoire

Je ne suis pas historienne et ne prétend pas faire un cours, juste remettre quelques idées en place. Il y a de nombreuses théories quelque peu contradictoires, en ce qui concerne l'origine du peuplement des Amériques.
Pour les indiens, l'Amérique du nord n'a jamais été un continent vide. La plupart des nations revendiquent une origine autochtone. Selon leurs traditions la première femme ou le premier homme, leurs lointains ancêtres descendirent du ciel ou surgirent au sein de la Terre en ces lieux.
Des recherches passionnées ont tenté d'étayer la théorie de l'origine autochtone, mais n'ont encore abouti à rien de décisif.
La majorité des archéologues et des anthropologues s'accorde à penser que le peuplement s'est fait d'Asie en Amérique du Nord entre 14 000 et 17 000 ans de cela ; cependant des découvertes archéologiques récentes et les travaux de certains chercheurs tendent à faire reculer cette date à 30 000, voire 40 ou 50 000.
Ces peuples auraient été des populations de pêcheurs, et de chasseurs de mammifères marins qui longeaient les côtes ou traversaient le Pacifique Nord, portées par le courant du Japon, ou encore des populations de chasseurs de gros gibier qui passaient de Sibérie en Alaska à pieds, en raison de l'assèchement périodique du détroit de Béring lors de la dernière période glaciaire. On ne peut pas dire que cette théorie soit fausse puisqu'elle a été prouvée scientifiquement, et par des découvertes archéologiques.
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